Nous avons pu tester à l’Ozone Hyperlink V2 qui est l’aile à caissons qui a su nous surprendre et nous a donné envie de naviguer sur ce type d’aile. Elle a de nombreux atouts qui font d’elle, un choix évident pour un grand nombre de kitesurfeurs qui souhaitent se mettre au caisson sans se faire surprendre !
Produit testé : Ozone Hyperlink V2 7,9 et 11m
Conditions du test (mer/vent) : 6 à 25 noeuds sur tous les supports (twintip, surf & foil)
Programme annoncé : Une aile à caissons polyvalente
Tailles disponibles : 5,7,9,11 et 13m
Shape : Aile à caissons
Le débalage
Au déballage, on découvre une aile à caisson avec des caissons fermés et deux zips sur l’intrados et une sur l’extrados. Il faut bien veiller à les fermer. Mais dès lors que l’on déballe l’aile, on découvre des bridages simples pour une aile à caisson. Les bridages jaunes fluo représentent les arrières et les bridages grisent les avants.
Bien qu’elle possède des caissons fermés, l’aile ne se cantonne pas à une pratique que nautique. Il est possible d’utiliser la Hyperlink en mode caissons ouvert pour une pratique terrestre.
Les atouts dE L’AILE À CAISSONS
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Elle vole tôt et génère de la puissance dès la moindre brise. L’aile prend de la vitesse, accélère et permet de s’amuser dans le petit vent.
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Son comportement est très prévisible et il se rapproche beaucoup d’une aile à boudin. Le timing est facile, naturel et intuitif.
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Un bridage simple et épuré pour un caisson. Cette aile se monte sur une barre classique Ozone, il suffit d’ajouter le BrakeHandle (Sécurité pour poser le caisson). En l’enlevant, on peut naviguer avec toutes les ailes à boudins de la marque.
Julien Kerneur (3x champion du monde) nous parle en détails de la Hyperlink et ses caissons.
Les atouts de construction
Côté construction, on retrouve l’expertise d’Ozone dans la conception et l’assemblage d’une aile à caisson. Tous les détails sont pensés afin d’accroître la durabilité de l’aile. En ce sens, les bridages sont développés pour avoir une meilleure durabilité que sur d’autres caissons.
Les premières sensations
Dès que l’aile est en l’air, on se sent tout de suite à l’aise même si on n’a jamais fait voler de caissons auparavant. L’aile est très stable et saine même dans les vents perturbés. En effet, l’aile se rapproche beaucoup d’une aile à boudin dans son pilotage. Lorsque l’on part et que l’aile accélère, on ressent tout de suite qu’elle génère sa propre puissance. Ainsi en twintip ou en foil, on sent la capacité de l’aile à marcher même en plage basse. Si le vent vient à monter, l’aile demeure contrôlable avec un excellent choc.
La barre adaptable
Un simple handlebrake est a ajouter pour avoir une barre contact water classique adaptable sur une aile à caissons. Votre quiver peut être constitué d’aile à boudins et à caissons mais peut se contenter d’une barre unique. La barre possède un système de largage abouti ainsi qu’un V-bas pour une sensation de barre directe.
Son comportemEnt dans les détails
La navigation en foil avec une aile à caissons fait découvrir une nouvelle dimension. La fenêtre de vol devient métamorphosée avec cette aile. On peut mieux remonter au vent, la portance dans les manœuvres est considérablement améliorée. Quand on est calé sur son bord, l’aile génère de la puissance et accélérera à votre guise.
La 9m et la 11m ont beaucoup de similitude avec le comportement d’une aile à boudin. Ces deux modèles sont très faciles à prendre en main avec de réelles performances et atouts d’aile à caisson. La 13m se rapproche plus d’un caisson en comportement même si elle demeure plus polyvalente et plus accessible qu’une Ozone Chrono ou qu’une Ozone R1. Dans les plus petites tailles, l’aile est joueuse et nerveuse, on peut être surpris par la vélocité de l’aile. Toutes les tailles possèdent une bonne plage haute pour une aile à caissons et se contrôle aisément quand le vent monte. Elle génère tout de même de la puissance à bas régime, ainsi la 9m sur un gabarit de 75kgs peut naviguer en twintip dès 12nds et en foil (Pocket/Sroka K-Foil XL) dans 6/7 nœuds.
En navigation twintip, l’aile est facile avec une bonne puissance qui permet de moins toiler qu’avec des ailes à boudins. Le timing en saut est légèrement différent avec se besoin de border à l’apogée de saut. Une fois que les automatismes sont trouvés, la Hyperlink devient un réel régal tant par sa capacité à vous faire monter et planer dans les airs.
Sur une pratique terrestre, elle reste dans l’état d’esprit de la Frenzy qui était l’aile parfaite pour tout faire. Son timing naturel en fait une aile intuitive.
En Bref, l’Ozone Hyperlink est le choix par excellence si vous voulez passer le cap de l’aile à caissons. Une aile qui pourra vous satisfaire dans toutes les pratiques. Elle est facile et évolutive, elle pourra convenir que vous soyez de niveau intermédiaire ou expert.
L’avis du réparateur
La marque a une réelle expertise dans la fabrication d’aile de parapente et de powerkite. Les matériaux utilisés sont durables et les petits détails sont bien pensés. Son bridage simplifié permet un remplacement facile en cas de casse.
L’avis d’ARNAUD
L’Ozone Hyperlink se pilote presque comme un boudin, seuls les décollages ou redécollages sont différents. L’appel de saut se fait un peu plus choqué qu’en boudin, et tu bordes quand l’aile se trouve au zenith. La 9 est juste dingue, je la surkiffe moi !